Dans cette vidéo vous apprendrez à repérer les « généralisations« , que ce soit dans votre communication ou dans celle de votre interlocuteur. Nous verrons également quelles sont les questions pertinentes à poser dans ce cas pour avoir une communication claire et précise.

Vous retrouverez par ailleurs le podcast de cette vidéo au début de l’article, et la transcription ci-dessous.

Sommaire

Qu’est-ce que la généralisation ?

Si vous avez vu ma présidence vidéo sur le méta modèle, ce modèle d’analyse de la communication créé et formalisé par des psychologues aux alentours des années 70, aujourd’hui très utilisé en développement personnel, en coaching et en thérapie, vous savez que la généralisation est l’une des trois catégories de biais communication, avec les omissions et les distorsions.

Aujourd’hui nous partons à la découverte de ces généralisations.

Comment les repérer et comment les clarifier?

Il existe 4 types de généralisations :

La première catégorie de généralisations est ce que l’on appelle les quantificateurs universels ou la généralisation simple.

Exemple :  vous allez dire “ je n’arrive jamais à atteindre mes objectifs “ ou à l’inverse “ cette personne réussit toujours tout ce qu’elle entreprend “. Dans les deux cas vous utilisez une généralisation, vous faites d’un cas spécifique un cas général et absolu.

Dans cette situation, lorsque vous entendez, soit dans votre discours, soit dans celui de votre interlocuteur des mots comme “toujours”, “jamais”, “tous” ou encore “c’est tout le temps la même chose”, la première chose à faire est de vous interpeller car ce sont des généralisations. Il n’est pas nécessaire de relever toutes les généralisations, mais si c’est pertinent, la seconde chose à faire est de savoir se poser les bonnes questions.

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Et, la bonne approche à avoir lorsque l’on traite ces généralisations simples est tout simplement de renverser l’affirmation.

Par exemple : “est ce qu’à chaque fois où il s’est passé ceci, il s’est automatiquement passé cela, n’y a t-il pas eu une exception ?”.

Puis vous pouvez aussi trouver un contre-exemple qui va permettre de renverser un peu la balance afin de montrer que cette généralisation n’est pas forcément légitime ou rigoureuse et qui va donc permettre de faire avancer le discours.

La deuxième catégorie de généralisations est ce qu’on appelle les origines perdues. Ce sont des phrases dans lesquelles nous ne savons pas d’où provient l’affirmation dont nous parlons ou qu’affirme la personne en face de nous. Ce sont des phrases comme “ce serait mal de lui dire” ou “ce n’est pas bien de lui dire”. Nous ne savons pas ce qui justifie que ce n’est pas bien.

Prenons un exemple dans un cadre professionnel : “il est évident que cette personne doit prendre ce poste” ou l’inverse “il est évident que cette personne doit quitter notre entreprise”. Dans ce cas, nous allons chercher à préciser et comprendre ce qu’il se passe derrière ces affirmations afin de faire avancer la discussion. Nous allons chercher le contexte précis et poser des questions concrètes : “en quoi est-ce évident ? En quoi c’est mal ? Que se passe t-il si je lui dis ? Que se passe t-il si cette personne prend ce poste et reste dans la société ou ne prend pas ce poste ? “

En se posant ces questions qui vont permettre de préciser le contexte et ce que pense la personne nous allons découvrir progressivement la croyance derrière l’affirmation de la personne. Ce qui est important pour elle, ces critères qui font qu’elle énonce cette vérité absolue.

La troisième catégorie de généralisations appelée les jugements de valeurs est assez proche des origines perdues. Ce sont des phrases comme par exemple “c’est mal de se comporter ainsi”, “c’est mal de s’énerver en réunion”, “ c’est mal d’exprimer ses émotions” ou “c’est mal de jouer dans la boue”. Nous allons également aller chercher la croyance derrière cela, en quoi est-ce important pour toi de ne pas jouer dans la boue, de ne pas se mettre en colère en réunion ? Et puis, que se passe t-il si on se met en colère en réunion ? Que se passe t-il si on saute dans les flaques d’eau ?

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Cela va permettre de mettre à jour les fonctionnements de la personne pour parler des sujets qui se trouvent derrière ces affirmations et ainsi faire progresser la discussion.

Enfin, la quatrième catégorie de généralisations est ce qu’on appelle les opérateurs modaux. Ce sont tout simplement l’utilisation de phrases et d’opérateurs modaux tels que “tu ne dois pas faire cela”, “il ne faut pas que cette personne prenne ce poste” ou alors “il faut absolument que je réussisse ce projet” ou “je ne peux pas quitter cette entreprise”.
Ainsi en allant chercher la cause derrière l’affirmation, les conséquences, les résultats souhaités ou non souhaités, nous allons pouvoir mettre à jour ce qui est important pour la personne et ainsi parler des choses importantes plutôt que des affirmations de surface.

Nous venons donc de parcourir les 4 types de biais de communication liés aux généralisations :

  • Les quantificateurs universels ou  généralisations simple
  • Les origines perdues
  • Les jugements de valeurs
  • Les opérateurs modaux

Vous avez vu comment repérer ces biais de communication et comment poser les bonnes questions pour mettre à jour ce qui est important derrière ces généralisations, ce qui est important pour la personne ou pour vous même. Ainsi vous serez sûr, progressivement, de comprendre la personne en face de vous de manière claire, précise et de vous exprimer, vous aussi, de manière claire, précise et limpide pour être compris.

Si cette vidéo vous a plu et si vous voulez aller plus loin et découvrir l’ensemble des biais de communication qui sont proposés par cette grille d’analyse qu’est le méta modèle et ainsi être sûr de vous exprimer clairement et de comprendre clairement votre interlocuteur, je vous propose de vous abonner à la chaine Youtube en cliquant ici, et de laisser un commentaire en dessous de l’article pour me dire ce que ce que vous en avez pensé.

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Merci et à bientôt pour une nouvelle vidéo !

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