Je participe à un nouvel événement interblogueurs initié par Andrée, du blog Ma case à soin que je vous invite à découvrir.

Andrée nous propose de partager une habitude ou un comportement que nous avons abandonné, changé ou adopté pour prendre soin de nous, et être acteur de notre santé.

Sommaire

Pourquoi ?

Pour faire comprendre qu’il est possible de changer, que ce soit grâce un petit pas vers notre objectif, ou une évolution radicale.

C’est aussi une occasion de partager mon parcours, et la réorganisation personnelle et professionnelle entamée depuis quelques années pour me recentrer sur l’humain et la compréhension de nos fonctionnements et processus.

Dernièrement, mon cheminement personnel s’est traduit par les formations que j’ai suivies  en Programmation neuro linguistique et en hypnose. Précédemment, par la décision de quitter mon emploi salarié pour créer une nouvelle entreprise qui me permette de mettre en œuvre mes diverses passions et compétences (le développement personnel et le coaching, mais aussi l’entrepreneuriat social, l’accompagnement d’entrepreneurs et le conseil aux entreprises, particulièrement dans le e-commerce et la supply chain). En parallèle, j’ai depuis plusieurs années participé à la création ou au développement de divers projets entrepreneuriaux à impact social. Et auparavant encore, j’ai fait le choix dès le début de mon parcours professionnel de travailler dans un secteur – l’insertion par le travail de personnes en difficultés – qui correspondait à mes valeurs.

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Alors, j’ai eu envie à l’occasion de cet événement interblogueurs de réfléchir à la continuité entres les étapes de mon parcours, et aux petits changements qui ont permis de grands changements.

J’ai réalisé que ce qui m’a guidé – parfois avec des détours – là où je suis aujourd’hui, c’est une capacité à prendre du recul pour mieux revenir à moi, mes passions, mes envies et mes souhaits de développement mais aussi mes émotions et mes ressentis, afin de jauger les options et opportunités, et de savoir aussi me réorienter, parfois complètement.

Et je crois que j’ai développé cette capacité grâce à deux habitudes finalement très simples, démarrées il y a bientôt 10 ans.

De la méditation à l’auto-hypnose

La première, c’est la méditation. Je l’ai commencée à 20 ans alors que je me trouvais dans une situation personnelle difficile et douloureuse. Et c’est souvent dans ce genre de situations que l’on remet beaucoup de choses en question, ce qui crée un terreau propice au changement.  J’ai alors découvert deux livres qui m’ont accompagné depuis : L’art de la méditation, de Mathieu Ricard, puis Croyances et Santé de Robert Dilts, l’un des représentants majeurs de la programmation linguistique. J’ai alors appliqué jour après jour – et surtout minute après minute – les exercices proposés par le premier livre. Je me rappelle encore de la difficulté à simplement m’asseoir, du tourbillon de pensées, de l’impatience ressentie, dans mon appartement d’étudiant. J’avais fait le choix de périodes de méditation courtes – 15 à 20 minutes – mais régulières, et ai réussi à conserver cette régularité (tous les jours de semaine, et une fois par weekend). Les effets qui ont été impressionnants, tout en étant paradoxalement progressifs.

En voici deux exemples. Dans la vie professionnelle, la méditation m’a apporté la capacité à gérer avec sérénité des situations complexes, mais aussi à traiter en pleine concentration – et donc avec beaucoup d’efficacité – des sujets très divers en faisant abstraction des distractions ou du stress.  Surtout, le changement le plus marquant s’est produit dans ma vie personnelle, et de manière naturelle. Je souffrais auparavant régulièrement d’insomnies pour des causes diverses et variées, si bien qu’il m’arrivait fréquemment de me tourner et me retourner pendant des heures avant de trouver le sommeil. Après 2 ans de méditation environ, j’ai un jour réalisé que cela faisait plusieurs mois que je dormais chaque nuit profondément, sans même pouvoir vraiment me rappeler ce que c’était que de se coucher en ayant peur de ne pas s’endormir. Ce changement profond, structurel, représente pour moi la première preuve de la responsabilité que nous avons  sur nous-mêmes, et de l’impact que nous pouvons avoir si nous décidons de prendre soin de nous.

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Vers l’auto-hypnose…

Ma pratique de la méditation a ensuite progressivement évolué vers l’auto-hypnose, que j’ai découverte en continuant mes recherches personnelles sur le sommeil, initialement via le site Nos projets personnels que je vous invite également à découvrir (je n’ai aucune action Smile). Pas à pas, j’ai découvert un champ de connaissances et de pratique passionnant, celui de l’hypnose et de la programmation neuro-linguistique. J’ai de nouveau décidé de mettre en pratique les exercices proposés, particulièrement ceux découverts dans le livre Auto-hypnose, un manuel pour votre cerveau, dont vous trouverez un résumé ici. J’ai progressivement complété ou remplacé mes séances de méditation par des séances d’auto-hypnose. Et ici encore, les changements ont été impressionnants. Plus que dans la méditation, j’ai trouvé dans l’auto-hypnose une capacité à accéder à des ressources personnelles plus grandes, pour définir ses objectifs, et surtout (se) changer pour les atteindre avec une facilité parfois déconcertante. Vous trouverez par exemple ici un travail que j’ai réalisé sur moi-même pour transformer un comportement limitant. L’auto-hypnose, et les outils issus de l’hypnose et de la PNL sont depuis une source d’inspiration inépuisable pour rester connecté à ce qui est important pour moi et  le mettre en œuvre. Ils sont aussi à l’origine de Changer Aujourd’hui, et de ma volonté de partager ces connaissances pour accompagner individus et collectifs dans une meilleure compréhension d’eux-mêmes.

Le sport

Je vous parlais de deux habitudes en début d’article. La deuxième est on ne peut plus basique : le sport. Et, au-delà de ma pratique plus approfondie des sports de combats, ce qui a fait la différence pour moi, c’est la régularité de la pratique – bien plus que la durée ou l’intensité. Ainsi, pour les jours où je n’ai pas le temps, comme pour ceux où je n’ai pas l’envie, j’ai mis en place un entraînement simple, rapide et sans matériel, du type 7 minute workout. Cela me permet d’assurer une activité physique suffisante – au moins 4 fois par semaine – et de relâcher la pression tout en conservant l’équilibre vie personnelle / vie professionnelle qui me convient.

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Grâce à ces deux habitudes simples mais puissantes, j’ai trouvé mon “équilibre dynamique”, et tout en en prenant soin, je souhaite à présent accompagner ceux qui le souhaitent pour trouver le leur.

Si vous avez aimé cet article, cliquez ici pour découvrir l’ensemble des contribution des blogueurs à l’événement organisé par Andrée sur son blog Ma case à soins.

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