Poursuivons cette série que nous avons démarrée sur les Métaprogrammes, ces logiciels internes qui nous permettent de comprendre notre mode de fonctionnement.

Vous retrouverez par ailleurs le podcast de cette vidéo au début de l’article, et la transcription ci-dessous.

Rappelez-vous, dans une précédente vidéo, j’ai utilisé l’analogie d’une recette de cuisine pour vous présenter le Métaprogramme “Procédure ou option ?”. Restons dans la thématique cuisine, avec un ustensile très important pour la démonstration qui va suivre : un entonnoir.

Je vais me servir de cet entonnoir pour vous parler d’un métaprogramme assez intéressant qui s’appelle le chunk.

Sommaire

Qu’est-ce que le Chunk ?

Le Chunk en anglais, veut dire “ morceaux “.

C’est la manière dont nous allons découper l’information et passer d’une information à l’autre.

Il existe trois types de chuck, de façon de découper l’information :

  • Le chunk up
  • Le chunk down
  • Et le chunk latéral

C’est là que vous allez comprendre l’intérêt de prendre un entonnoir pour vous présenter ce Métaprogramme. Commençons par le Chunk up.

Prenons l’exemple des vacances : vous allez commencer par raconter en détail tout ce que vous avez fait.  » Nous avons pris l’avion à telle heure, eu autant d’heures de vol. Le premier jour, nous avons fait cela, sommes arrivés à la plage à telle heure et y sommes restés 3 heures. Ensuite, nous sommes allés boire un cocktail, nous avons mangé à tel restaurant, dormi dans cet hôtel vraiment super, puis le lendemain nous nous sommes levés à telle heure “ etc.

Ainsi, vous faites le tour de ces informations puis progressivement vous remontez sur des ensembles d’informations plus globaux.

Par exemple : “ Cette première semaine, nous étions sur telle île, puis la deuxième semaine sur telle île “ etc.  Jusqu’à ce que vous finissiez par dire : “ mes vacances se sont super bien passées, ce fut de très bonnes vacances. »

Vous partez d’informations détaillées, puis vous remontez au fur et à mesure pour arriver à une description beaucoup plus globale.

Prenons le cas d’un projet dans le cadre professionnel, si un collègue vous demande comment vous avancez sur le projet. Vous allez commencer par partir de l’ensemble des caractéristiques du projet. Par exemple, si vous avez décomposé ce projet en plusieurs chantiers : juridique, financier, marketing etc. Vous allez faire le point en détail sur chaque chantier et sur chaque sujet. Puis vous allez faire un point global, par exemple sur le planning, sur les points durs etc.  Jusqu’à faire le point sur le projet dans sa globalité. Comme on l’entend parfois dans la gestion de projet pour dire si celui-ci est globalement dans les temps ou non, s’il y a un risque de points durs, vous allez parler de météo. Par exemple : “ attention il y a des nuages dans l’air, ou même des éclairs parce que le projet est complètement hors timing avec des points durs etc. “

Vous êtes donc parti d’informations très détaillées sur les actions sur lesquelles vous travaillez de manière détaillée. Et vous êtes remonté jusqu’à avoir une vision très macro du projet.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   5 éléments clés pour communiquer efficacement

Par conséquent, vous l’aurez compris, le chunk down c’est l’inverse.

Vous partez d’un sujet très global puis vous détaillez les informations.

Par exemple : “ Oui, aujourd’hui ça va. “ Puis vous allez dire : “ ça va parce que ce matin je me suis levée du bon pied, puis j’ai pris mon petit déjeuner, c’était super car ma tartine au beurre avait un goût extraordinaire. Ensuite, j’ai conduit les enfants à l’école, nous sommes arrivés à 7h45 donc j’ai eu le temps de leur dire au revoir. En plus je n’ai pas eu trop de monde sur la route, c’était agréable car il y avait du soleil et la radio passait ma musique préférée. » etc.

De la même manière, dans la vie professionnelle, vous commencez par énoncer quelque chose d’assez général. Puis vous allez détailler et entrer dans des informations plus précises, des sous-ensembles du sujet dont vous parlez.

Enfin, la dernière manière de découper l’information s’appelle le chunk latéral.

Par exemple lors d’une conversation avec un collègue qui vous demande ce que vous avez pensé de la réunion de la veille avec l’équipe marketing. “ Elle s’est très bien passé, d’ailleurs quand Martin a dit qu’il avait rendez-vous avec l’équipe financière pour faire le budget, cela m’a rappelé que, nous aussi, nous devons faire le budget opération pour dans un mois et demi et qu’il faudrait que nous allions sur le site de production qui est situé à Lyon. D’ailleurs, une fois à Lyon, il serait aussi intéressant que nous allions voir telle entreprise qui fait des produits assez proches des nôtres afin de pouvoir se benchmarker est un peu. Je ne sais pas si tu as vu cette étude parue aujourd’hui sur l’état du e-commerce avec la progression de cette entreprise qui, depuis quelques années, commence à vraiment avoir de bons résultats. Et ça me fait penser que j’aimerais bien aller au colloque à Annecy dans trois semaines, car il y a justement cet intervenant assez pointu qui vient directement des Etats-Unis pour présenter sa Key note sur ce sujet  » etc.

Vous l’aurez compris, le chunk latéral est le fait de passer d’une idée à l’autre en fonction des associations d’idées que nous faisons en direct, en fonction des choses auxquelles on pense à l’instant, même si de prime abord, ces sujets n’ont pas de lien entre eux.

Si cette vidéo vous a plu je vous propose de vous abonner à la chaine Youtube en cliquant ici, et de laisser un commentaire en dessous de l’article pour me dire ce que ce que vous en avez pensé.
Enfin, vous pouvez télécharger l’ebook que je vous offre gratuitement pour développer vos compétences et vos performances en cliquant ici.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   5 clés pour prendre une bonne décision

Merci et à bientôt pour une nouvelle vidéo !

 

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager :)