Vous retrouverez par ailleurs le podcast de cette vidéo au début de l’article, et la transcription ci-dessous.

Aujourd’hui nous allons aborder un nouveau métaprogramme qui s’appelle :

Sommaire

“tri sur soi ou tri sur l’autre”.

Ce métaprogramme est très simple à comprendre, il consiste à détecter si nous fonctionnons en tri sur soi ou tri sur l’autre. Tout simplement, nous allons regarder, si une personne ou nous-même, dans le mode de fonctionnement, faisons attention à satisfaire ce qui est important pour nous ou ce qui est important pour les autres.

Par exemple : vous êtes au travail, dans une réunion qui devait se terminer à 17 heures mais qui s’éternise jusqu’à 17h30 voire un peu plus tard mais vous devez partir à 17h30 pour aller chercher les enfants à l’école. Lorsque vous exprimez cet impératif et que quelqu’un vous dit qu’il faudrait vraiment que vous restiez malgré votre impératif, vous avez plusieurs possibilités :

  • Si vous prenez vos affaires, que vous exprimez avec toute la bienveillance et toute la justesse nécessaire le fond de votre situation mais que vous allez chercher vos enfants, vous êtes en tri sur vous-même puisque vous faites passer ce qui est important pour vous avant ce qui est important pour les autres.
  • A l’inverse, si vous restez dans la réunion malgré tout, parce que c’est important pour vous de pouvoir répondre aux besoins et de pouvoir satisfaire le besoin de la personne qui l’énonce en tout bien tout honneur, dans ce cas vous êtes plutôt en tri sur l’autre. Le fait de satisfaire les critères donc ce qui est important pour une autre personne, votre interlocuteur passe avant la satisfaction de ce qui est important pour vous.
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Je n’ai pas choisi cet exemple par hasard, parce qu’on pourrait se dire intuitivement qu’être en tri sur soi c’est être égoïste alors qu’être en tri sur les autres c’est être altruiste.

En réalité c’est un peu plus compliqué, cela peut bien sûr être le cas dans certaines situations, et particulièrement en cas d’excès. En revanche, il est aussi important de satisfaire ses critères, ce qui est important pour soi et comme d’habitude, l’important est de faire preuve de souplesse dans le comportement.

Il y a un dernier mode qui dépasse un peu cette opposition binaire :

Etre en tri sur soi ET en tri sur les autres.

Nous ne pouvons forcément jamais l’être simultanément exactement au même moment, mais c’est le fait d’avoir la souplesse pour passer d’un mode à l’autre.

Deux exemples pour vous l’illustrer de manière très concrète.

Le premier exemple est celui du thérapeute, du coach dans une démarche d’accompagnement personnel ou d’une thérapie. En permanence, le coach ou le thérapeute doit pouvoir basculer d’un mode où il est en tri sur l’autre pour réellement comprendre l’autre, pour comprendre ce qui est important pour lui et comment le faire avancer. Et en même temps, revenir à lui-même pour garder le fil de la séance, construire sa séance et savoir où il veut aller en fonction de ce que lui estime important pour faire avancer la personne, en fonction de ce que la personne lui a dit, lui a exprimé.

Le deuxième exemple, est celui du manager. Un bon manager, ou en tout cas la vision que j’en ai en tant que coach et accompagnateur, est de savoir faire ces allers retours extrêmement rapides et en même temps sincères entre une posture de compréhension, de se mettre à place de l’autre, de chercher à comprendre ce qui est important pour la personne, quels sont ses besoins et les satisfaire dans la mesure du possible. Chercher à être dans la zone qui permet à la fois de satisfaire ce qui est important pour la personne et ce qui est important pour l’entreprise. Le manager, notamment dans les entretiens individuels, doit faire cette bascule rapide et extrêmement régulière entre ses propres besoins, ceux de l’entreprise et ce qui est important pour le salarié, pour la personne accompagnée.

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Et ainsi pouvoir, dans la mesure du possible, faire se rejoindre les deux.

Bien entendu, nous ne fonctionnons pas de la même manière dans le cadre professionnel et dans le cadre personnel. Et, même dans ces deux cadres, nous pouvons fonctionner de façon différente en fonction des situations. Je vous invite donc à observer ces différences de fonctionnement en fonction des contextes et des situations.

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